Depuis que la métropole a choisi une majorité écologistes, tout a changé au Sagyrc, le syndicat qui gère l’Yzeron. L’année 2020 sera l’année de la concertation et du dialogue renoué.

Comment protéger les populations des crues avec une solution acceptable par tous et notamment par les franchevillois qui rejettent le projet de retenue sèche de 23m de haut ?

La démarche de concertation mise en place par le Sagyrc, appelée “concert’eau”, met à contribution une consultante, chargée d’écouter toutes les parties prenantes, quelque soit leur appartenance politique.

La consultante a ainsi rencontré le 9 juin dernier, les 4 élus franchevillois présents au Sagyrc afin de comprendre leurs positions. Au cours de ce rendez-vous, Michel Rantonnet a monopolisé la parole, se plaçant exclusivement sur un plan politique : attaques diffuses de la métropole, des écologistes,  attaques de Cyril Krestszchmar… Une position surprenante dans une réunion de concertation ! Son seul propos était de convaincre la consultante qu’il était  le seul vrai opposant au barrage, ce qui n’était pas le sujet de la concertation.

Allant de surprise en surprise, nous avons appris que la ville avait assigné le Sagryrc au tribunal administratif sur le fondement d’un manque de concertation, et avait été déboutée. Michel Rantonnet a indiqué qu’il portait l’affaire devant la cours européenne  ce qui n’a pas manqué de surprendre la consultante dans le contexte de cette nouvelle démarche du Sagyrc. Pourquoi maintenir un recours très aléatoire et couteux auprès de la cours européenne alors que le SAGYRC n’a plus la même gouvernance et que la concertation est en cours ?  Pourquoi une telle réticence à travailler collectivement dans l’intérêt général ? Pourquoi transformer en tribune politique une réunion de six personnes à vocation constructive ? 

Heureusement les 3 autres élus présents, Hélène Dromain, Elke Hallez et Daniel Audiffren ont pu montrer une autre image de la commune, et expliquer, en fin de réunion, quels étaient les enjeux du barrage à Francheville. Mobilisés depuis longtemps sur ce sujet, ils continueront de défendre les intérêts des habitantes et habitants  dans ce dossier, qui mérite mieux que des gesticulations, des menaces et une posture personnelle.

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