Le budget voté le 25 mars : dérive autocrate ?
Nous, élus de l’opposition préparons sérieusement les conseils, lisons attentivement l’ensemble des notes, annexes et projets de délibérations et pointons les contradictions, les choix politiques de la majorité.
Ainsi, l’analyse des dépenses réalisées en 2020 pointe des postes qui auraient mérité qu’on concentre les efforts, comme le social, la culture, la solidarité, l’habitat.
Le leitmotiv actuel est encore et toujours le même : « pas d’augmentation de la fiscalité ». Mais avec l’autre main, le maire augmente les prestations de service public telles que les cimetières, le périscolaire, la nouvelle tarification des études, faisant peser sur les franchevillois des dépenses supplémentaires.
Quand on examine les différentes sources de recettes, on constate la faible sollicitation des différents partenaires, tels que la Métropole et, encore une fois, l’absence d’une vision globale des financements avec les partenaires de la circonscription.
La masse salariale s’avère stable qu’un poste de policier municipal a été créé. Un autre poste a-t-il été supprimé en compensation ? Lequel ? Impossible d’avoir une réponse claire.
Concernant les dépenses d’investissement (gros travaux), un chiffre est donné : 17 M. Mais aucun détail.
On espérait une programmation pluriannuelle d’investissement sur le mandat 2021-2026, élaborée en relation avec la Métropole et les communes voisines à l’instar de ce qu’ont présenté d’autres communes, de tous bords. Nous sommes pourtant prêts à travailler ces sujets qui méritent une large concertation.
L’opposition semble n’avoir pas son mot à dire, les habitants non plus !